Lag Baomer en Israël

 

 

La photo, Lagbaomer, sur la place du théâtre Habima au début des années cinquante….

 

Un peu d’histoire, avant de vous raconter les feux de camp, les guimauves, les mariages et les images du Lag Baomer. Entre Pessah et Chavouot, Israël et le peuple juif fête le Lag Baomer,  33 ème jour de la supputation de l’Omer. Lag, les deux lettres hébraïques de lamed et de guimel représentent en guématria,  la numération hébraïque, le chiffre de 33.  Le Lag Baomer est aussi  la Hilloula, l’anniversaire de la mort du rabbi Shimon bar Yohaï,  l’auteur présumé de la Cabale, du Zohar qui a vécu au début du IIe siècle de l’ère chrétienne. Selon certains exégètes, la tradition d’allumer des feux de joie le Lag Baomer symboliserait le feu de la Torah, qui sera révélée lors de la fête de Chavouot. D’autres estiment que la pratique   rappelle l’ancestral allumage des feux de camp pour la néoménie. Et pour d’autres, les feux symbolisent la lumière amenée au monde par la Cabale. Le Lag Baomer, est une tradition relativement récente. La date n’est mentionnée ni dans la Bible, ni même dans le Talmud. Et les premiers témoignages sur cette journée de fête datent de la fin du XVè siècle, où des sages de l’époque, habitant Safed, racontent comment ils se rendaient autour de la tombe du Rabbi Shimon Bar Yochaï à Méron pour y allumer des feux de joie.

  •  Du nord au sud d’Israël, depuis plusieurs semaines, des bandes d’enfants empruntent les chariots des supermarchés pour transporter des planches de bois dénichés sur les sites de construction.
  • Un entrepreneur tente vainement de protéger son chantier et explique aux garnements que les poutres servent à construire des maisons et pas à être brûlées dans les feux du Lag Baomer.
  • Le ministre de l’éduction confie à son équipe ses inquiétudes. “Nos enfants allument des feux de joie sans savoir pourquoi.”
  •  Les Verts appellent à abandonner cette tradition trop polluante. La pollution quadruple la nuit du
    Lag Baomer
  • A Méron, devant la sépulture de Rav Shimon bar Yohaï, des femmes allument des bougies sur d’immenses plateaux emplis de sable blanc.
  • Toujours à Méron, en l’honneur de sa première coupe de cheveux, un garçonnet de trois ans goute un gâteau au miel. C’est la cérémonie traditionnelle du “Halaké”. Mais les hassid, savent ils que le mot vient de l’arabe? Halaké, couper, raser en arabe…
  • La nuit du Lag Baomer, une photo prise par un satellite, montre Israël illuminé de milliers de points de lumière — autant de feux de joie.
  • Voile blanc, musique et émotions, dans les salles de fête, c’est la nuit des mariages.
  • Du nord au sud d’Israël, on se régale autour des  feux de joie, de pomme de terres cuites à la braise et de guimauves blanches, grillées à plaisir. Lag Baomer en Israël

Chers abonnés de mon Blog, pour tout vous dire, je n’ai pas eu le temps ces derniers jours d’écrire mais pour ne pas manquer le lag baomer, je remets en ligne un des papiers que j’avais déjà publié.

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