Femmes d’Israël

DOSSIER

 FEMMES D’ISRAEL

Le système de blog WordPress sur lequel j’ai créé ce blog, propose deux manières de présenter des articles, des notes référencées en centre page et des papiers, accessibles sur le coté gauche du site. Pour vous permettre un accés au dossier femmes, par les notes, plus pratiques, mieux référenciées, mieux “tagées”, voici donc les liens avec tous les sujets sur le dossier sur les femmes. Un peu compliqué, non. Seulement cliquez, si un sujet vous interesse.

Les femmes en Israël – Introduction

Chiffres

La femme orthodoxe

Aguna

La femme bédouine

A SUIVRE…

New Family, New Ketouba?

Irit Rozenblum, avocate, dirige l’organisation New Family qui prône une libéralisation du mariage et l’institution du mariage civil. Sachant que j’étudie depuis quelques mois les lois du mariage juif et du divorce elle m’a transmis ce matin les résultats d’une enquête réalisée par son organisation.

“Une majorité de jeunes couples signent des contrats de mariage. Le  traditionnel contrat de la ketouba n’est plus suffisant pour faire face aux défis d’un couple moderne estime Rozenblum. Un avis partagé par 68 % des couples laïcs, 54 % des couples traditionnels et encore plus surprenant par 15 % des couples orthodoxes. Bien que les chiffres officiels n’existent pas,  nous estimons que près de 80 % des couples non religieux signent un contrat de mariage avant le mariage, contrat gérant les questions financières.

Certains contrats comportent même une clause, faisant référence à un éventuel refus de l’époux d’accorder le divorce, le guet. Le contrat garantit automatiquement ce droit pour protéger la femme du statut d’Aguna. Ce statut spécifique au droit juif est celui d’une femme qui ne peut se remarier en raison du refus du conjoint de lui accorder le guet ou si son mari a disparu sans laisser de traces.

J’explique à Rozenblum que cette clause divise le monde religieux.  Les tribunaux rabbiniques orthodoxes refusent pour l’heure une telle cause, alors que certains rabbins de la tendance sioniste religieuse l’accepte.

New Family s’attaque aussi au coût de l’inscription au mariage en Israël. Une entreprise financière fructueuse pour le rabbinat avec des revenus de près de 60 millions de shekels par an, 9.5 millions d’euros environ selon l’évaluation de New Family. Les frais d’inscription au mariage sont en Israël de 140 dollars, moins qu”en Autriche ( 180 $ ) mais nettement plus qu’en Grande Bretagne ( 57 $  ) qu’à Chypre, ( 88$  ) qu’en Allemagne( 53% ) , qu’aux Etats Unis ( 25 $  ) et bien sûr qu’en France où l’inscription au mariage civil est gratuite.

Une vietnamienne à Tsahal

La majorité des Vietnamiens accueillis par Menahem Begin vivent en autarcie. En majorité bouddhistes, en minorité catholiques les Vietnamiens accueillis en Israël à la fin des années 70 restent attachés au culte religieux mais sans fanatisme. Les rites sont respectés mais les lieux de prières rarement fréquentés. Cette petite communauté n’a jamais été organisée. Les réfugiés vietnamiens  n’ont jamais voulu agir comme groupe de pression se suffisant d’une vie en famille pour défendre au sein du cercle familial leur patrimoine culturel.

 

Lydia a fait un autre choix. Mariée à un israélien et mère de trois enfants aux yeux bridés de leur mère et aux cheveux bouclés et clairs de leur père elle estime que son  cheminement a en fait été le meilleur moyen d’intégration.

” Le service militaire et la conversion au judaïsme sont un passage obligé de l’intégration. Nous sommes plusieurs dizaines de familles issues de ces mariages mixtes.  L’alternative, c’est vivre en autarcie. Je n’ai pas voulu vivre dans un ghetto vietnamien en Israël. J’ai du pour cela confronter des conflits familiaux dans cette société vietnamienne traditionnelle où le respect du père reste une valeur suprême.  Mes parents m’ont menacé  de rupture lorsque après trois ans d’armée je leur ai annoncé mon  intention de me marier avec un israélien juif. Lorsque le premier petit enfant est né, ils m’ont de nouveau accepté.

 Lydia explique tout de même que son pays natal restera à jamais le Vietnam. ” Mes enfants ne parlent que l’hébreu, mais lorsqu’ils grandiront je  les amènerais voir le pays de leurs aïeuls.”