Octobre 2011. Aujourd’hui, en Israël, l’air du temps est à l’émotion. Palpable dans la rue, dans les foyers, dans les médias, dans le cœur de chaque israélien qui attendait depuis des mois, des années, depuis 1934 jours. La petite phrase la plus émouvante dans cette explosion de sentiments qui envahit Israël est celle du frère d’une jeune femme de 23 ans tuée dans le terrible ‘attentat du Café Moment à Jérusalem. Je pleure de chagrin et de joie a t-il dit.
Le terroriste qui a tué sa sœur sera dans quelques heures un homme libre. Le prix à payer, lourd, douloureux. Inévitable? La solidarité israélienne sans laquelle l’Etat hébreu n’a pas de raison d’exister a imposé aux dirigeants de ramener à la maison Guilad Shalit. L’affaire Shalit a rappelé que la raison d’être d’Israël était d’abord l’entraide au sein du peuple juif. Malgré, les risques énormes qu’entrainent la libération de dizaines de terroristes qui ont tué de sang froid des enfants, des femmes et des hommes. Noam et Aviva Shalit pourront dans quelques jours serrer leur fils dans leurs bras. La pensée qu’un jeune israélien puisse croupir dans les geôles du Hamas était devenue une angoisse existentielle pour les Israéliens de 2011.
Au delà de l’aspect humain qui bouleverse tout Israël, cet accord soulève une série de questions dont certaines sont de portée stratégique: le renforcement spectaculaire attendu du Hamas sur le Fatah, le lien entre l’affaire Shalit et la tentative israélienne d’arrêter le nucléaire iranien, les conséquences sur l’Etat palestinien en marche.
Une autre question cruciale touche à la gouvernance même d’Israël. Qui a décidé? Qui a mené le combat pour la libération de Shalit? Qui a vraiment sauvé le soldat? Disons le clairement. Guilad Shalit sera libéré parce que ses parents ont été des “ludniks”, célèbre expression israélienne que l’on pourrait traduire un peu vulgairement, et excusez moi d’avance par ”des emmerdeurs”. Après trois ans de silence, la famille Shalit a fait le choix de l’interventionnisme; une mobilisation nationale et internationale, orchestrée avec brio, calme, élégance et détermination inébranlable par le père du soldat qui a réussi à entrainer le peuple d’Israël tout entier, de Shlomo Artzi au balayeur de rue, en passant par le bambin de maternelle qui scandait aussi, Guilad à la maison.
Si l’on compare l’affaire Shalit à l’affaire Ron Arad, la différence est là, et seulement là. Tami Arad, l’épouse du pilote disparu, l’avait dit à Noam Shalit: “Ne faites pas l’erreur que nous avons fait. Nous avons compté sur le gouvernement. Nous avons eu tort. Vous seul, pouvez sauver Guilad. ” Noam Shalit a appliqué à la lettre le conseil de celle qui attend toujours des nouvelles de son époux. Benjamin Netanyaou a signé l’accord avec le Hamass. Il n’avait pas le choix. Noam Shalit avait réussi à convaincre que Guilad était le fils de chacun des Israéliens, de chacun des Juifs du monde entier.
Quelle merveilleuse nouvelle ! Cela fait si longtemps que nous l’attendions. Merci, Maitre du monde pour ce dénouement si proche. Merci également au Premier ministre Benyamin Netanyahou et à tous ceux qui se sont impliqués activement dans ce dossier pour une bonne fin.
Beezrat Hachem, Guilad Shalit rentrera sain et sauf sous peu à la maison
Sewa W. LASSEY
Président de l’Amitié Judéo-Noire dans le Nord Pas de Calais
Quel beau texte et quelle belle conclusion! Merci.
La phrase douce-amère que vous citez :”Je pleure de chagrin et de joie” exprime bien notre sentiment à tous.
Enfin,libre !
Baroukh Hachem, Guilad SHALIT est rentré sain et sauf à la maison.
Qu’il est exceptionnellement beau, ce jour du 18 octobre 2011 ! Merci au Premier ministre Benjamin Netanyahu et son gouvernement d’avoir pris la décision courageuse qui a permis ce dénouement heureux. Merci aussi à tous ceux qui connus ou simple anonymes ont à leur niveau contribué à la libération de Guilad SHALIT.
depuis le debut j ai ete touchee par ce jeune homme car il a l age de ma fille qu il degage de l emotion l idee qu un gamin soit entre les mains du hamas etait insuportable le choix etait tres difficile car des terroristes ont ete liberes mais en meme temps c etait un cas de concience je suis de tout coeur avec sa famille et tres heureuse pour guilad
De Paris
Merci à Katy pour son formidable travail . Grace à elle, nous aussi à Paris vivons et vibrons au rythme des évènements essentiels en Israêl. Hier, les parisiens ont également rendu un hommage à Guilad. Nous avons descendu le portrait géant qui était placardé depuis des années sur la Mairie du XVIeme arrondissement dont le Maire est ClaAprès avoir affiché pendant des années
C'”était très émouvant ce bandeau Enfin libéré. Nous étions nombreux, plus encore qu’au Théatre du Gymnase pour soutenir la centaine de parl;ementaires et élus français qui avc
qui avaient envoyé une lettre ouverte à Sarkozy et au gouvernement réclamant qu’ils pèsent de tout leur poids pour la libération de Guilad. Claude Gloasgen, Maire du XVIeme et président bien connu des parlementaires amis d’Israel a accompagné de façon magistrale les parents de Guilad. Il nous faudrait plusieurs tribuns bretons convaincus qui déploient son énergie.