Legislatives: l’été israélien au pouvoir

 

Les quelques 500.000 Israéliens qui ont consacré Yair Lapid, leader de la nouvelle Knesset et pierre angulaire du nouveau gouvernement israélien, sont les même  Israéliens qui au cours de l’été 2011 sont descendus dans la rue. Les manifestants de 2011 venaient des classes moyennes et aisées, laïques et urbaines, ivres de normalité et de bon-vivre. Cet été-là, les religieux, les pauvres, les orthodoxes, les arabes, les habitants de la périphérie du sud et des moshavs en faillite du nord étaient restés chez eux.

A étudier avec minutie la carte électorale des législatives israéliennes de janvier 2013, Yair Lapid a été élu par les quartiers riches de Tel Aviv et de Haifa, par les villes des classes moyennes de Modiin et de certains quartiers de Rishon-Raanana-Netanya-Kfar Saba, par les kibboutz tournant le dos aux travaillistes, par les zones où nombreux sont les officiers de Tsahal comme certains quartiers de Rosh Hayin, etc ou pour reprendre le titre du Haaretz, ” Je suis bobo, gâté et bourgeois et j’ai voté Lapid”. L’Israël de la périphérie, Beershéva, Dimona, Sdérot, Migdal Haemek, Jérusalem, les quartiers sud de Tel Aviv, les Israéliens de la Judée et Samarie ont voté Likoud-Bennett-Shass-Guimel(orthodoxes ashkénazes).

L’été israélien 2011, c’était, certes avec des différences  dans l’approche, un peu le Mai 68 des Israéliens. Volonté de changement, désir d’un nouveau souffle, soucis d’égalité, de justice sociale, d’un nouvel ordre. Est-ce que la star de la télévision devenue étoile montante de la politique israélienne, réussira-t-il à concrétiser les rêves d’un été? Si oui, il pourra convaincre aux prochaines élections l’électorat qui cette fois ci l’a ignoré. Si non, son succès sera tout aussi éphémère que celui de son père.

 

16 Replies to “Legislatives: l’été israélien au pouvoir”

  1. Si Iran gaza syrie attaquent sauve qui peut avec un journaliste

  2. cOMMENT UN JOURNALISTE AUSSI BRILLANT SOIT IL PEUT IL DIRIGER UN PAYS HASARDEUX CETTE AFFAIRE

  3. Je pense que l’analyse est exacte et en meme temps inquietante car il y a des pauvres et beaucoup de pauvres en Israel qui va defendre leurs interets

  4. Il as dit qu’il est entré en politique pour s’occuper des ces deux enfants autistes

  5. Les courants nationalistes sont un défi à un Israël ouvert, terre de mélanges et d’immigration

  6. JE SUIS SIONISTE A ECRIT LAPID Un de ses papiers traduits en francais

    L’hébreu est ma langue naturelle, celle dans laquelle je prie D., celle aussi dans laquelle j’insulte ce chauffard imprudent au feu rouge. Le légumier, ou encore l’automobiliste cherchant son chemin m’interpellent. « Mon frère… » C’est vrai, je suis leur frère. La Bible, ce n’est pas seulement mon histoire, c’est aussi ma géographie: Le roi Saul a cherché les ânesses de son père sur la départementale 443. Jonas, le prophète, a pris la fuite par le port de Jaffa à quelque pas du restaurant de Margareth Tayar. C’est sur l’une des terrasses de Jérusalem (qui appartient à un oligarque russe) que le roi David espionnait Bat Sheva.
    Je suis sioniste.

    La première fois que j’ai vu mon fils en uniforme de Tsahal, j’ai explosé en sanglots. Depuis au moins 20 ans, je ne rate plus les célébrations de l’Indépendance. Et si mon plasma est coréen, il a appris à vibrer pour la « nivheret » (la sélection israélienne de football).

    Je suis sioniste.

    Je crois en nos droits sur cette terre. Ces gens pourchassés, opprimés ont le droit à leur nation, avec un F16 en prime. Je condamne avec fermeté l’antisémitisme de Londres à Bombay. Et pourtant, mes frères juifs, vivant en Diaspora, n’ont pas compris une chose élémentaire sur ce monde, Israël ne s’est pas construit dans le but de faire disparaitre l’antisémitisme, mais pour ne plus avoir à rendre compte à quiconque.

    Je suis sioniste.

    En 1982, on m’a tiré dessus au Liban. Une roquette m’a raté de quelques mètres à Kyriat Shmone. Des Scuds sont tombés à côté de chez moi pendant la guerre du Golfe. J’étais à Sderot lorsque la sirène “Tseva Adom” a retenti. Des terroristes kamikazes ont explosé non loin de la maison de mes parents. Mes enfants ont connus l’abri avant même qu’ils ne puissent prononcer leur nom, blottis dans les bras de leur grand-mère venue de Pologne pour échapper à la mort. Et malgré tout, j’éprouve un profond sentiment de chance de vivre ici, je ne me sens vraiment bien dans aucun autre endroit.

    Je suis sioniste.

    Je crois au principe que tout citoyen vivant en Israël doit servir son pays, payer ses impôts, voter et connaitre au moins une chanson de Shalom Hanokh…

    Je pense que l’État d’Israël n’est pas seulement un pays, mais une idée, un concept. J’ai foi en trois nouveaux commandements gravés sur le mur du musée du mémorial de l’Holocauste à Washington: « …tu ne pacteras pas avec le mal, tu ne te défileras pas, tu ne te porteras plus en victime… »

    Je suis sioniste.

    J’ai contemplé la chapelle Sixtine au Vatican, j’ai même acheté des souvenirs devant Notre-Dame à Paris. J’ai contemplé en extase Bouddha au palais du roi à Bangkok. Mais Tel-Aviv reste la ville la plus amusante, la Mer Rouge plus bleue, les tunnels derrière le Kotel plus émouvants. C’est vrai, je ne suis pas objectif. Mais je ne suis pas non plus objectif vis-à-vis de ma femme et mes enfants.

    Je suis sioniste.

    Je suis un homme moderne qui vit pleinement son passé. Je fais partie d’un peuple qui compte: Moïse, Jésus, Maimonide, Freud, Marx, Einstein, Woody Allen, Bobby Fisher, Bob Dylan, Franz Kafka, Herzl et Ben Gurion. Je fais partie d’une toute petite minorité oppressée depuis la nuit des temps et qui a pourtant influencé l’humanité plus que n’importe quel autre peuple au monde. Pendant que les autres ont investi toute leur énergie dans le feu et le sang, nous avons eu l’intelligence d’investir dans l’intelligence.

    Je suis sioniste.

    Je regarde autour de moi et je suis fier. Je vis mieux qu’un milliard d’Hindous, 1.3 milliard de chinois, que toute l’Afrique réunie, 250 millions d’Indonésiens, que les Thaïlandais, les Philippins, les Russes, que les Ukrainiens, et que tout le monde musulman (sauf peut-être le Sultan de Brunei). Je vis dans un pays ou les frontières sont quasiment fermées, sans aucune ressource énergétique. Et pourtant, les feux aux intersections fonctionnent sans arrêt, les ordinateurs sont connectés à Internet à haut débit, et si je t’oublie, O Jérusalem, que ma main droite se dessèche…

    Je suis sioniste.

    Le sionisme m’est naturel comme il m’est naturel d’être fils, papa ou mari. Certains se disent représentants du vrai sionisme, ils me font bien rire. Le sionisme ne se mesure pas à la taille de ta kippa, du quartier dans lequel tu vis ou encore pour quel parti tu votes. Mon sionisme, il est né bien avant moi, quelque part au cœur des rues enneigées de Budapest. Il a pris racine là où mon père était occupé à comprendre pourquoi le monde lui en voulait tellement.

    Je suis sioniste.

    Je compatis à la mort de chaque victime innocente, car moi aussi je fus jadis une victime innocente. Je n’ai aucune envie ou volonté d’adopter les principes moraux de mes ennemis. Je ne veux pas leur ressembler. Je ne pointe jamais mon glaive, je le tiens tout simplement près de moi au cas où….

    Je suis sioniste.

    Je ne porte pas simplement l’héritage de mes pères, je suis responsable du devenir de mes enfants.

    Nos pères ont créés ce pays dans des circonstances quasi impossibles pourtant ils ne se sont pas contentés de survivre.

    Ils ont fondé un pays basé sur des valeurs humaines et morales.

    Ils étaient prêts à mourir pour elles. Moi, je m’efforce de vivre pour celles-ci.

  7. ecrit bien mais n’a pas de vision la fin des grands d’Israel

  8. et il est beau gosse mais c’est important ne riez pas rappelez vous Klinton on aime les gens qui rayonnent

  9. Superbe ce texte si c’est ca Lapid Bravo Israel Bravo Lapid

  10. A vous lire on pourrait croire que Lapid est premier ministre

  11. Dommage pour Bennett j’aurais voulu qu’il soit le Lapid de ces elections

  12. katy,katy,ma douce j’espere que tu ne sera pas decue.il y du bon dans ses idees de justice sociale et meme si mes idees me portent plus a droite,j’aimerai qu’il s’entende avec benett pour empecher bibi de nous brader.moi,je n’aurais aucun regret,vu que je n’ai vote pour aucun de ces jolis messieurs…

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *