8è jour: Et de nouveau, comment faire pipi à Ashdod?

 

En novembre 2012, lors de la dernière confrontation entre Israël et le Hamas, l’opération Piliers de défense, j’avais publié sur ce Blog un post, témoignage d’une amie, Comment faire pipi à Ashdod? Le problème désormais, est que ce type de problème existentiel se répète un peu trop souvent dans notre région…

Voici donc de nouveau l’histoire : ” Lorsque l’on habite une ville où les alertes et les explosions détonnent sans cesse, comment pouvoir aller aux toilettes, lorsqu’en 30 secondes je dois à la moindre alerte, ramasser mes bambins aux quatre coins de l’appartement et trainer le berceau de mon bébé dans la chambre étanche. J’ai donc fait un accord avec ma voisine. Pour aller en toute sérénité dans le lieu où le roi va tout seul, j’envoie ma marmaille dans la chambre étanche de ma voisine et vice versa…Même impossible de faire pipi en secret…Et j’espère que tu oseras raconter dans ton Blog, les vrais problèmes des femmes du Sud d’Israël. ”

J’ai osé.

7è jour: Tsuk Eitan et linguistique

 

 

Le nom de l’actuelle opération que mène Israël contre le Hamas, contrairement à d’autres noms d’opérations militaires israéliennes, n’est pas  le choix  du hasard d’un programme informatique. Le Chef  d’Etat major, Beny Gantz a confié cette tâche au Commandant Youd (nom d’emprunt), un des responsables de la planification de l’opération.

En anglais et en français, la traduction choisie par l’Etat major n’est pas une traduction  littérale. Bordure protectrice en français  et en anglais Operation Protective Edge.  A l’expression hébraïque, plus musclée, le nom en anglais et en français, met en exergue l’aspect défensif de l’opération.

Tsuk en hébreu צוק se traduit littéralement par rocher, un rocher tout à la fois escarpé et vertical, une falaise. Tsuk peut aussi être une avancée, une saillie.

Eytan en hébreu איתן se traduit littéralement par fort, puissant, solide, stable, inébranlable. Eytan est d’ailleurs aussi un prénom de garçon, très à la mode ces derniers mois  en Israël et dans le monde juif,

Tsuk Eytan, rocher inébranlable, falaise invincible, roc infranchissable, avancée inviolable, Bordure protectrice….

 

6è jour: Boum Boum Boum, mon coeur bat très fort….

Dans un kibboutz près de Sderot, les alertes sont constantes. Les jardinières d’enfants en ont fait une chanson. Lorsque la sirène d’alarme retentit, on chante: Tzeva Adom, Tzeva Adom, Alerte rouge, Alerte rouge, Vite, Vite, protégeons nous, Boum Boum Boum, mon coeur bat fort, Voilà le boum de la roquette, Voilà le boum de la roquette. Le danger est passé. Nous pouvons sortir et dégourdir nos jambes et nos bras. Et tous ensemble respirons, et encore respirons. Maintenant nous pouvons rire! Tout est fini!!!

Ou comment, permettre à des bambins de cinq-six ans de vivre face au terrorisme. La vidéo sur la chanson devenue le tube de cette semaine en Israël:

 

Les hallot des lendemains de Pessah: les clés du pays d’Israël

 

 

Pour le premier shabbat au lendemain de Pessahce shabbat ci donc, les femmes des communautés hassidiques tressent leurs pains du shabbat, les hallot, en forme de clés.  L’origine de cette tradition remonterait à la nuit des temps.

« Et le lendemain de la Pâque, ce même jour, ils mangèrent du blé du pays, en pains azymes et en grains torréfiés. La manne cessa de tomber le lendemain, parce qu’ils avaient à manger du blé du pays, et les enfants d’Israël n’eurent plus de manne, mais ils se nourrirent, dès cette année, des produits du pays de Canaan. » (Josué 5,11‑12)

Après quarante ans dans le désert, les Hébreux entrèrent en terre d’Israël et la manne divine cessa de tomber. Alors, Josué pria Dieu de lui confier les clés du pays d’Israël et de donner à son peuple du blé et du pain.

Pour se rappeler la prière de Josué, les hallot du shabbat prennent un contour symbolique.

Finement parfumées, tressées, entrelacées, briochées, saupoudrées de sésame et de graines de pavot, ces miches en forme de clés, annoncent de leur parfum enivrant l’arrivée du shabbat dans les rues de Jérusalem. Elles racontent aussi les aspirations des hébreux d’hier et des Israéliens d’aujourd’hui: trouver les clés de la bénédiction et de la prospérité.

 

Sept images de Pessah, avril 2014

esther bleu jaune

 

L’agitation perpétuelle de la société israélienne donne déjà le vertige. A la veille de Pâques, le bouillonnement devient  explosif. Le stress est la marque de fabrique de la fête. Comme si chacun, son balluchon sur l’épaule, allait, bel et bien quitter l’Egypte, fuir l’esclavage, traverser la Mer Rouge et entamer sur les pas de Moshé, un voyage de quarante dans le désert, pour arriver en terre promise. Mais vous y êtes, en terre promise! Israël, le pays où coulent le lait et le miel, où Prada et Porche ont pignon sur rue, où la liberté n’a parfois aucune limite. Non et non! Les Israéliens se croient sur une scène de théâtre. Pendant quelques jours, ils deviennent acteurs de leur histoire millénaire

Voici donc sept images de Pessah en Israël

  • Enquête de l’Université de Bar Ilan: 90 % des foyers juifs en Israël marquent le seder de Pessah
  • Les carnets de rendez vous se figent. Rien! Ne me demandez rien! Mais justement c’est pour Pâques que… !Rien! Après Pâques! Personne ne vous accordera ici un rendez vous, ni le peintre, ni le médecin, ni votre client.
  • Dans les magasins bondés, il faut pousser des coudes, pour dénicher une belle jupe au prix maxi.
  • Jusqu’à l’aube, les chariots des supermarchés crissent entre les allées et les voitures klaxonnent au quart de seconde en se demandant pourquoi le rouge n’a pas encore virer au vert.
  • Même la charité se fait bouillonnante. Comme si les pauvres ne mangeaient qu’à Pâques. Les organisations caritatives ramassent de quoi nourrir une nation pendant des mois.
  • Dans tout Israël, les balcons et les jardins fleurissent à plaisir
  • Tsahal se laisse aussi tenter à ces remous. Adieu Iran,  Hamass et Hizboulah. La grande opération logistique est de rendre les cuisines des bases militaires « casher pour Pâques » explique très sérieusement le chef d’Etat major.

Hag Sameah à tous les abonnés de mon Blog

Le dessin qui illustre ce papier est de mon amie Esther Derai Galam

 

Plaidoyer pour Sarah Netanyaou

 

Sarah Netanyaou  est venue ce matin de mars, au cimetière de Jérusalem, se recueillir sur la tombe de son père. Elle n’a pas le panache de la femme démonisée par les médias. Elle n’est plus la manipulatrice, capricieuse et présomptueuse. Elle est Sarah, la fille de Hava et de Shlomo Ben Artzi. Elle s’est construite sur du solide et des valeurs: la deuxième génération de la Shoah par son père, la septième génération en terre sainte par sa mère. Aimant, généreux et chaleureux, agriculteur,  intellectuel, éducateur et écrivain, attaché aux traditions juives, bien ancrée à droite étaient ses parents.  Et son époux. Ils partagent la même vision du monde, la même sensibilité politique,  la même attirance pour les apparats de la vie, le même attachement à un Israël fort, ancré dans des racines juives, sans trop s’encombrer de principes religieux.

 

Benjamin Netanyaou gravit les échelons du pouvoir. Les frondes virulentes se multiplient contre l’épouse. Elle est faite de plomb Sarah. Elle résiste au déchainement.  Elle monte au créneau. Elle choisit tour à tour la méthode forte et le dialogue: des procès pour diffamation, des avocats prestigieux, des interviews médiatiques souvent acerbes, parfois pathétiques. La tactique du tac au tac. Sarah ne supporte pas les critiques. Surtout quand elle les estime injustes. Et les scandales se succèdent.

 

L’ancien époux et ses mémoires, la baby-sitter, la  bonne de la villa de Césarée qui déballe, devant les médias goguenards, les secrets de la maison, l’aide-soignante népalaise de son père, la chambre à coucher volante, la robe noire trop transparente, les tensions avec Nephtalie Bennet. A chaque fois   la une des médias. Et la dernière affaire, l’intendant qui accuse Sarah d’avoir téléphoné à trois heures du matin, pour du lait acheté en bouteille plastique et non en carton. De scandale en scandale, l’image de Sarah Netanyaou se dégrade inexorablement.  

 

Mais pourquoi suis-je la cible des médias?  Des méchancetés et des cancans,  pire des médisances et de la délation. Des  récits de seconde main, des détails  inventés, exagérés, hypocrites. Ce n’est pas elle. La femme exigeante, autoritaire, capricieuse, vindicative, tyrannique; Elle a peut-être un fichu caractère, une main de fer et quelques obsessions et hystéries sur le ménage. Mais comme toutes les femmes du monde n’a-t-elle pas le droit de se bagarrer avec sa bonne, sa baby-sitter et son intendant. 

 

Et si la presse avait raison sur quelques points. Si Sarah Netanyaou avait une tendance à piquer un peu trop rapidement des colères, est-ce là une affaire publique? En quoi les humeurs de l’épouse du leader ont-elles un lien avec la gouvernance?  Mme Netanyaou a le bras long accuse ses pourfendeurs. Elle est la conseillère officieuse. Elle est la personne la plus forte du pays.  Sarah Netanyaou s’insurge. Et où sont les féministes! Pourquoi ne disent-elles pas que la femme est jetée aux loups pour déstabiliser le leader!  Et la baby-sitter et la bonne, l’aide-soignante et  la népalaise ne seraient-ils pas aussi victimes. Chair à média, vite oubliées dans leur détresse!

 

Sarah Netanyaou voudrait être aimée de son peuple. Elle voudrait dire l’autre Sarah. Celle qui tend la main. Elle voudrait raconter la psychologue des enfants de Jérusalem. N’est-elle pas la  première first lady d’Israël à travailler.Elle rappellerait l’ovation des débuts, Hourra Sarah, scandait les militants du Likoud. Elle aurait voulu être l’atout charme de son mari. Elle n’a pas trouvé le ton juste. Elle irrite et exaspère. Pire, elle indigne.

 

N’est-ce pas au fond un mélange de misogynie, sexisme, hypocrisie, tartuferie et  fourberie de la presse qui s’enrichit, (augmentation de 30 % des ventes de journaux à chaque scandale) et des pourfendeurs de l’homme fort d’Israël qui ont trouvé une proie de choix. Par honnêteté, rigueur et intégrité si vous n’aimez pas Bibi, dites-le. Mais laissez Sarah tranquille!

L’article complet sur le sujet a été publié par Tribune Juive:

http://www.tribunejuive.info/israel/plaidoyer-pour-sarah-netanyaou-par-katy-bisraor

 

Les raisons du succès de Whatsapp chez les Israéliens (et en Diaspora)

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Selon une enquête réalisée en novembre dernier, 92 % des smartphones en Israël sont équipés de l’application whatsapp. Un record mondial par tête d’habitant. Record aussi dans l’utilisation de l’application. Sur les 450 millions d’utilisateurs dans le monde, 70 % sont actifs quotidiennement. En Israël le taux d’actifs dépasse les 86%. 

Alors pourquoi, whatsapp a tellement séduit les Israéliens? Le commun entre la philosophie de whatsapp et l’Adn juif explique le succès. Whatsapp  a récréé, d’une manière virtuelle, le foyer juif d’antan, l’antique communauté, le shtetl. Plus authentique que facebook et twitter,  plus convivial que les courriels et textos: la tribu, le clan, la famille, la smala, être ensemble, partager, échanger, tout, sans cesse, intensément, exagérément. Les grands moments, les humeurs de l’instant, les photos et les recettes de cuisine. Et les fêtes. Le nombre de messages doublant les veilles du shabbat et des fêtes juives en est la preuve. Comme si les distances  et les générations ne séparaient plus le peuple juif. La famille juive dispersée aux quatre coins du monde retrouve son cadre ancestral à portée de main et en cliquant sur un bouton. C’était d’ailleurs à l’origine, la raison d’être de l’application. Adaptée à tous les types de smartphones et à tous les réseaux dans le monde, sans frontière, ce service de messagerie instantanée est par excellence dédié au cercle familial, ludique, simple, et illimité.  

Le nom même de l’application est très “israélien”. En Israël, rares sont les conversations qui ne commencent par ”ma koré?”, “Quoi de neuf, qu’est ce qui se passe?”. Exactement le  what’s up anglophone transformé par un subtil jeu de mot en whatsapp.

Les principes de l’application ont aussi plu aux Israéliens. No Ads! No Games! No Gimmicks! Pas de pub! Pas de jeux! Pas de gadgets! Les Israéliens qui n’aiment pas  être des frayercélèbre expression de l’argot empruntée au yiddish et exprimant le fait d’être dupe, d’être un pigeon –  ont adoré cette pure expérience de messagerie.  

Et aussi l’origine juive de Jan Koum, un des deux fondateurs de whatsapp explique peut-être aussi le génie de l’application. Né dans une des familles pauvres de la communauté juive d’Ukraine,  Koum, aurait-il intuitivement compris, que le désir de sa famille, des communautés juives d’être ensemble était aussi un besoin récurrent, chez les peuples du monde entier?

L’article complet sur le sujet a été publié par Tribune Juive:

http://www.tribunejuive.info/non-classe/les-raisons-du-succes-de-whatsapp-chez-les-israeliens-et-aussi-dans-les-foyers-juifs-de-diaspora-par-katy-bisraor

 

 

Les premières photos de Jérusalem

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Des millions et peut-être même des milliards de photos ont été prises à Jérusalem. Mais celles-ci sont apparemment les plus anciennes ou parmi les plus anciennes. Le site Smithsonianmag  met en ligne ces photos inédites,  prises à Jérusalem, apparemment au milieu du 19e siècle.

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Les photos sont celles du photographe français Joseph-Philibert Girault de Prangey qui avait étudié à l’École des Beaux-Art à Paris et s’était rendu à maintes reprises au Moyen-Orient à cette époque. Les photos datées de 1844 ont été découvertes ensuite dans un atelier appartenant au photographe.

Emouvant, non?

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http://www.smithsonianmag.com/smart-news/see-first-photographs-ever-taken-jerusalem-180949473/

 

Omar et Bethlehem, deux films et une même histoire

Le film Omar, Omar et Nadia
Le film Omar, Omar et Nadia
Le film israélien Bethlehem Razi et Sanfur
Le film israélien Bethlehem Razi et Sanfur

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bethlehem est un film israélien, Omar est un film palestinien. 

 

Omar, le nouveau long métrage du metteur en scène palestinien Hany Abu-Assad  vient d’être nominé pour les Oscars 2014 dans la catégorie du Meilleur film étranger. Le nouveau thriller du réalisateur de  Paradise Now a donc des chances d’être un des cinq finalistes  dans sa catégorie lors de la cérémonie du 2 mars prochain à Hollywood.

Le film israélien Bethlehem, premier long métrage du metteur en scène, Yuval Adler avec comme coscénariste, le Palestinien  Ali Waked était aussi candidat  dans la toute première sélection mais n’a pas été retenu par l’académie.

Entre le film israélien et le film palestinien, l’Académie du cinéma a dû choisir et trancher, car au fond Omar et Bethlehem racontent exactement la même histoire. Le jury de l’Académie a trouvé la version palestinienne plus authentique, plus cinématographique, plus esthétique. C’est son droit. Bien que j’ai un autre avis

Le pathètique dans cette histoire, Abu-Assad et Adler, sans se concerter  ont choisi exactement le même thème: la relation ambiguë, tout à la fois amicale, violente et déchirée entre un israélien, agent des services de la sécurité intérieure du Shin Beth et un jeune palestinien informateur, malgré lui. Les deux films ont en commun des images très belles, dures, haletantes, des dialogues  nerveux, touchants, graves, épures  deux vrais thrillers sur la guerre de l’ombre entre israéliens et palestiniens. Chacun à sa manière, chacun avec son regard.

Ces deux films tentent aussi d’explorer les sentiments des hommes dans ce conflit centenaire. La loyauté et la trahison, les rêves de fraternité dans une méfiance omniprésente, la machine infernale du politique et de la violence, où les hommes perdent le contrôle de leur vie dans des rouages inextricables et meurtriers. Au fond, tout ce que la couverture médiatique incessante ne dit pas sur le conflit israélo-palestinien.

 

L’intégralité de l’article et les bandes annonce des deux films sont publiés sur le site de Tribune Juive

http://www.tribunejuive.info/cinema/le-regard-de-katy-bisraor-omar-et-bethlehem 

 

Billet de l’invité: Une oeuvre impossible

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Yehuda  Jean Bernard Moraly sort ces jours ci son nouveau livre “L’oeuvre impossible” aux éditions Manuscrit, dans la collection l’esprit des lettres dirigée par Philippe Zard. 

 

Que nous apprennent sur leur créateur les oeuvres inachevées de Claudel, Genet et Fellini ? Paradoxalement, ces oeuvres impossibles sont la clé du reste de l’oeuvre

” Il existe chez tout artiste une « oeuvre impossible », reprise, abandonnée, toujours inaccessible mais inlassablement méditée. Trois brouillons sont ici présentés que trois des artistes les plus grands et les plus prolifiques du XXe siècle, ont laissé inachevés.

Claudel a longtemps voulu écrire une oeuvre où le christianisme dialoguerait avec le judaïsme. Ce projet est continué dans un brouillon fascinant, On répète Tête d’or (1949) où des prisonniers préparent la pièce Tête d’or dans un camp, pendant la Seconde Guerre mondiale. Jésus Christ (« le Fils de la Colombe ») y affronte le « garçon de café Juif » (la Synagogue).

Genet a longtemps travaillé à La Mort. En 1954, il en publie des Fragments.Quelques brouillons inédits (Les Folles, Peur de mourir) se rattachent au grand projet, finalement détruit.

Le tournage raté d’Il viaggio de Giuseppe Mastorna, voyage au pays des morts, est devenu une légende. Fellini écrit un scénario dont il abandonne le tournage. À ce projet il reviendra souvent, sans pouvoir jamais le réaliser.

Or il se pourrait que ces textes, bien qu’inachevés, autorisent l’approche la plus aiguë de l’oeuvre de Claudel, Genet, Fellini. Bien qu’inachevés ? Toute oeuvre serait-elle, essentiellement, impossible ? “

 L’auteur: Yehuda (Jean-Bernard) Moraly  enseigne à l’Université Hébraïque de Jérusalem. Il a écrit trois livres (Genet, la vie écrite, La Différence, 1988 ; Claudel,metteur en scène, Presses universitaires de France-Comté, 1998 ; Le Maître fou, Nizet, 2009). Il est également l’auteur de pièces et d’articles sur l’histoire du théâtre et du cinéma français. L’oeuvre impossible. Claudel, Genet, Fellini croise les chemins de ces artistes dont l’art est empreint d’absolu.

 

Le livre est en vente

  • En Israël à la librairie Vice-Versa 1 rue Ben Shatah  Jérusalem