La femme triste

Février 2009

Quelques chiffres et la philosophie de ces chiffres. La révolution n’en est qu’à ses débuts. Pour les filles, la sédentarisation ne s’est pas accompagnée d’un changement fondamental sur le plan de l’éducation. L’enseignement s’est généralisé mais l’accès des filles à l’école reste encore très lent

  •  Chez la population bédouine, 60 % des filles quittent le système scolaire avant le bac
  • Ce taux est de 10 % au sein de la population juive et de 40 % dans le reste du secteur arabe.
  • Au sein de la population bédouine, il y a deux universitaires  pour mille habitants alors que le taux au niveau national est de 80 pour 1000.
  • Il y a moins de 200 étudiants bédouins en doctorat dans les universités dont huit femmes seulement.

  Et encore une étude que l’on vient de me transmettre

 Les chercheurs ont découvert un taux élevé de phénomène de dépression de la femme, qui s’explique par l’incapacité d’être maître de son destin et l’impression qu’elle ne pourra pas changer l’ordre des choses et la précipite dans un état  dépressif qui aggrave encore ses relations avec le clan comme un cercle vicieux. Les phénomènes dépressifs sont d’autant plus courants chez la femme, objet de sévices physiques. La femme bédouine, avec une considération personnelle très érodée est donc aussi menacée par elle même. 

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