Une fois n’est pas coutume, j’ai ouvert ce matin le direct de Jérusalem sur un titre non politique. Les épreuves finales du Bac ont débuté ce matin en Israël. Pas un Bac tel qu’on le connaît en Europe. En Israël, le Bac est à la carte.
Le Bac comporte sept matières obligatoires hébreu, littérature hébraïque, anglais, sciences technologiques, Bible et culture juive, mathématiques, histoire et civisme. Le lycéen choisi ensuite des matières facultatives, deuxième et même troisième langue, bio chimie, droit, sport, musique, théâtre; danse, et même depuis peu, volontariat.
En Israël, l’épreuve du Bac, s’étale sur trois ans, les étudiants doivent obtenir un total de 21 unités, composées des matières obligatoires et facultatives, chaque lycéen choisissant le nombre d’unités qu’il donne à chaque matière.
Autre originalité du système israélien. La note du Bac est composée à 50 % de l’examen national et à 50 % d’une note donnée par le professeur du lycéen en fonction du travail réalisé pendant l’année. Le nom en hébreu Magen, défense, comme pour vouloir dire que le professeur est là pour défendre son éléve.
Par ailleurs, le Bac est modulable, chaque matière peut être repassée tant que la note ne satisfait pas le candidat. La moyenne exigée pour ”obtenir” le Bac est relativement basse. Le Bac n’est qu’une sorte de diplôme de base. L’entrée à l’Université exige au-delà des tests psychométriques, des notes de Bac très élevées ( entre 95 et 110 sur 100, en comptant le bonus des matières facultatives) notamment pour les études très recherchées comme droit, médecine, pharmacie et psychologie.