” Quand vous arrivez à Paris, vous êtes dans un musée du 19e siècle, quand vous arrivez à New York, le musée est celui du 20e siècle. A Tel Aviv, les gens ne savent pas. Ils cherchent. Ce qui fait leur identité, c’est cette recherche. Il y a toutes sortes de voix, une multiplicité de voix. Cette recherche constante est émouvante et fascinante” dit Etgar Keret, un des artistes que Nellu Cohn fait parler dans son film.
Après y avoir consacré plusieurs livres, des mots et des photos, (auquel d’ailleurs j’avais consacré un papier), Nellu Cohn filme Tel-Aviv.
Le documentaire, “Tel Aviv, Live” présenté en France ces derniers mois, arrive cette semaine dans les salles israéliennes, avec une première projection à la cinémathèque de Tel-Aviv.
Tel Aviv, la plage et sa promenade, le soleil, les restaurants, Tel Aviv c’est tout cela. Mais pas seulement. Nellu Cohn a voulu raconter à travers des artistes emblématiques de la ville, le Tel-Aviv profond. Pourquoi Tel Aviv attire tellement ? Pourquoi Tel Aviv interpelle ? D’où vient l’énergie créatrice de la ville ?
” Mégalopole à la pointe de la culture, Tel-Aviv est un métissage de talents, un foisonnement d’audaces qui fait de cette ville l’une des plus vivantes du monde. Je ne suis pas écrivain. J’ai donc laissé la plume à d’autres personnalités, les artistes de Tel-Aviv, Menashe Kadishmann, Etgar Keret, Noa et David Tartakover. J’ai pour ma part utilisé un langage qui m’est cher : celui de l’image. “
Pour un avant-gout, pour découvrir l’autre Tel-Aviv, voici le très beau teaser du film.