Le Pessah de Nathan Sharansky

 

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Où l’homme se sent-il libre ? Dans les rues colorées, turbulentes, avenantes de Jérusalem, de Tel Aviv, d’Israël, cette veille de Pessah, ou dans un cachot noir et glacial au fond de la Sibérie ?

Cette question étrange a été posée par Nathan Charansky. L’ancien prisonnier de Sion, raconte sur la Channel Two de la télévision israélienne, à la journaliste Sivan Rahav Meir,  Pessah en Sibérie, dans la prison soviétique.

” Je n’avais pas de matzot, pas de livre de la Hagada de Pessah. J’étais au fond d’un cachot avec d’autres juifs. Alors j’ai passé la nuit à raconter l’esclavage et la liberté, la sortie d’Egypte. Nous avons tous senti  la liberté. Au fond de ce cachot, en racontant la liberté de nos ancêtres, nous devenions libres, au plus profond de nous mêmes.

Dans un cachot, les choses sont nettes, presque limpides. Du noir et du blanc. Facile de définir le bon et le mal. Facile de différencier le gentil du méchant. Nous étions du côté des bons, d’un peuple avec un passé, héritiers d’hommes qui ont su acquérir la liberté.

Dans la société moderne,  la lutte pour la liberté est un combat âpre. Face à des tentations multiples, à des jougs de toutes sortes, l’homme méne un combat héroïque pour gagner sa liberté, pour réussir à être  ben ‘horin, pour acqyérir ce sentiment de plénitude qu’est la liberté, la vraie.”

HARNIK NATIPhoto GPO Harnik Nati, Nathan Charanshky le 2 novembre 1986, à son arrivée en Israël, avec sa femme, Shimon Pérès et Itshak Shamir.

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